BONJOUR LES MARINS DU MONDE BONJOUR A TOUS
« WELCOME ON BOARD SEAFARERS OF THE WHOLE WORLD »
Pour janvier nous avons dans la chapelle saint Olaf du foyer les animations suivantes :
Le mardi 9, le lundi 15 et le samedi 27 à 18h30 : les ateliers « méditations sonores », « yoga du son » et « vibration d’hiver » avec Françoise hecquard ;
vendredi 19 janvier à 19 h, musique avec » chants pour tous » ;
dimanche 21 janvier à 9 h, 4 heures de musique (guitare classique, flamenco et jazz) avec le conservatoire de Rouen et la classe de julien Payan à bord des navires le matin dès 9 h puis, à 17 h dans la chapelle pour un concert ouvert au public ;
et enfin lundi 22 à 18 h pour la traditionnelle la galette des rois…
Nous avons accueilli les équipages polonais et ukrainien du JAMNO et du PODLASIE, noms éponymes de provinces de Pologne, appartenant à la même compagnie et dont les soutes ont été repeintes à l’identique en indigo comme marque visuelle de la compagnie et également du type de cargaison (ici des graines), pouvant ainsi être facilement reconnaissables.
Nous avons retrouvé nos amis, toujours fidèles, du LAKE SAINT CLAIRE, du porte-container le LYDIA, du SSI DISCOVERY, du BOSCS BREMEN, du KIM OLDENDORFF, de IVORY GULL (plus de 250 marins pour le mois de janvier).
D’autres navires sont venus lors des périodes de pluie qui empêche le chargement du blé : YAESU, SEA COMMANDER, BOKA, LOWLANDS SKY, ST GREG, RUNCHEN 2…
LA MINUTE PHILOSOPHIQUE DE NICO
« Faut-il aimer le genre humain dans son ensemble
« L’économie d’un plan d’éducation doit être conçue dans un esprit cosmopolitique ».
La facilité déconcertante avec laquelle s’établit l’échange, grâce à une assez bonne maitrise de la langue anglaise, avec les équipages philippins, russes ou ukrainiens, et dans une moindre mesure pour les autres nationalités moins présentes (indiens, chinois), m’amène à penser à l’idéal de KANT (1724-1804,philosophe des Lumières qui ne quitta jamais sa ville natale de Königsberg ou Kaliningrad en Prusse orientale) : »L’homme ne devient homme que par l’éducation « .
En effet , dans son traité de pédagogie (1803) cette communication rendue possible par un usage d’une langue commune (l’anglais), par-delà les différences culturelles, nous élève tous à une forme d’universalisme qui unirait un même genre humain.
« L’éducation doit donc, premièrement, discipliner les hommes. Les discipliner, c’est chercher à empêcher que ce qu’il y a d’animal en eux n’étouffe ce qu’il y a d’humain, aussi bien dans l’homme individuel que dans l’homme social. La discipline consiste donc simplement à les dépouiller de leur sauvagerie.
Deuxièmement, elle doit les cultiver. La culture comprend l’instruction et les divers enseignements. C’est elle qui donne l’habileté. Celle-ci est la possession d’une aptitude suffisante pour toutes les fins qu’on peut avoir à se proposer. Elle ne détermine donc elle-même aucune fin, mais elle laisse ce soin aux circonstances. Certains arts sont bons dans tous les cas, par exemple ceux de lire et d’écrire ; d’autres ne le sont que relativement à quelques fins, comme celui de la musique, qui fait aimer celui qui le possède. L’habileté est en sorte infinie, à cause de la multitude des fins qu’on peut se proposer. »
Traité de pédagogie, introduction.
On passe ainsi successivement des « soins » (la propreté du nourrisson), à la « discipline » ou contrainte physique (la punition et la récompense pour l’enfant), de » l’instruction ou éducation » (la connaissance pour l’écolier, l’élève ou l’étudiant) qui l’élève à la culture et enfin à « la moralité » pour l’humanité dans sa totalité (viser chaque être humain comme une fin en soi et jamais comme un moyen, première règle de la maxime morale de KANT).
Evènement à venir au foyer des marins
