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NEWSLETTER DU MOIS DE FEVRIER 2024 –

BONJOUR LES MARINS DU MONDE BONJOUR A TOUS

« WELCOME ON BOARD SEAFARERS OF THE WHOLE WORLD »

Pour février, nous avons eu dans la chapelle Saint Olaf du foyer les animations suivantes :

La compagnie VICTOR DANS LA VILLE : Le 2, un spectacle de sofie Amaury, Alain Fleury et Nicolas Lelièvre « lecture de rivière, bords de mer et plaisir du bain » ; le 3 un atelier sur « initiation à l’art du toucher « par Agathe BRAZEAU et Charlène SEMBLAT.

Le 13, Françoise HECQUARD, un atelier sur la « Méditation sonore ».

Le 15, une interview de l’artiste peintre Laure LORSA, spectacle « entre eux deux ».

Le 16, de la musique avec « chant pour tous «.

Le 19, Françoise HECQUARD, un atelier sur « le yoga du son ».

Actuellement, jusqu’au 2 mars, une exposition photo a lieu dans la chapelle intitulée « en Seine » avec des vues du port et de son activité.

Pour Mars

Une exposition photo jusqu’au 3 avril par Éric Bernard, sur le Vietnam et le Cambodge à partir de ses voyages et en la mémoire de Marguerite Duras qui y vécu étant jeune…

Le 1er et le 15 : 2 h de « chant pour tous » à partir de 19h.

Le 8 : Sylvia Fernandes, » voix de femme » de 19 à 20h30 : Jazz.

Le 12 et le 18 : Françoise Hecquard de 18h30 à 20h, méditation sonore.

Le 14 : une exposition photo de 18h à 20h.

Le 23 : à 9h, un atelier « les musicales de Normandie » et à partir de 18h de la musique classique est d’ores et déjà programmée (Frederic Chopin, Gabriel Fauré dont c’est le centenaire, Maurice Ravel) pour 18h avec Emmanuelle Moresco au violon et Laurent Lamy au piano. Il est conseillé de réserver sur https://foyerdesmarins.fr/. Vous trouverez le programme complet sur laurentlamy.com.

Le 24 : Ben Herbert Larue, un concert gratuit à 17 h, dans le cadre de la programmation annuelle « d’un bord à l’autre : chanson à grande bouche » ; concert à bord des navires pour les équipages le matin et l’après-midi à 17 h dans la chapelle du foyer.

Visites à bord et accueil des marins en février

Nous avons accueilli plus de 560 marins sur les deux mois de janvier et février, ce qui représente une croissance de 15% par rapport à 2023 et 144 % par rapport à 2022 (seulement 229 marins sur les deux premiers mois de l’année).

Saluons ici les marins monténégrins du KAMENARI et du LJUTA, les indiens du JAG AALOK et du TOMINI LEVANT, les birmans du OCEAN INNOVATION, les vietnamiens du HELI, les russes du DARYA NA, et les philippins du LAKE ERIE, ETHRA 1 et du ARKLOW MILL, pour ne citer qu’eux.

LA MINUTE « PHILO - NICO »

philo nico

Cette photo prise du port est éloquente : regardons, en zoomant, la taille des marins qui est disproportionnée en comparaison de la taille des instruments qu’ils manipulent : les pales du futur parc éolien offshore. L’homme, depuis le mythe de Prométhée qui fit don aux hommes du feu qu’il vola aux Dieux (Platon dans le dialogue du Protagoras,) est devenu « comme maitre et possesseur de la nature » : en dominant les effets mécaniques des phénomènes naturels comme le feu, l’eau, le vent, la vapeur, l’homme produisit de l’énergie pour se chauffer, pour cuire ses aliments et même se déplacer (les chevaux vapeur des premières automobiles de traction).

Face au « transhumanisme » qui précautionne l’usage des sciences et des techniques pour améliorer la condition humaine, certains courants philosophiques que l’on peut qualifier de néo-romantiques (au sens de Jean-Jacques Rousseau) nous mettent en alerte sur » l’anthropocène », qui veut que l’homme en agissant sur le milieu naturel en le modifiant, modifie en même temps sa propre nature. Par exemple, la multiplication des parcs éoliens en mer aujourd’hui amène à penser le développement économique sur le long terme en considérant son impact sur les générations futures, car si il peut sembler dénaturer le paysage (et c’est la son moindre défaut), il n’en demeure pas moins une alternative au nucléaire (Par exemple la javelle qui est du chlore dilué a une forte rémanence, c’est-à-dire que ses effets durent dans le temps , ou encore la durée de radioactivité d’un seul atome d’uranium 236 est d’environ  5200 ans).

Ainsi s’impose, d’un point de vue éthique, le « principe de précaution « qui penche plutôt du coté de la morale que de l’utilitarisme libéral. On peut opposer à ce titre, l’idéal utopique d’une société d’abondance, ou, chacun voit ses besoins nécessaires satisfaits (eau courante, électricité à moindre prix etc.) grâce à la technique, à la dystopie ou le monde futur serait pire qu’il n’est aujourd’hui…Peut être se souvient-on des crises luddistes à l’époque de la révolution industrielle du XVIIIème et XIXème plus précoce en Grande Bretagne qu’en France : en effet les ouvriers des filatures textiles détruisirent leur outils de travail (les métiers à tisser) car les modifications techniques (la navette de John Kay par exemple) augmentait la productivité des machines et, de fait, rendaient moins utile la main d’œuvre…