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NEWSLETTER DU MOIS DE MAI

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LA SANTÉ MENTALE DES MARINS

Le Foyer des marins de Rouen agit !

Les questions de souffrance psychique, de gestion du stress émotionnel aigu dû à l‘isolement culturel ou linguistique dû à la diversité des nationalités embarqués, (« 8 mois à bord ce n’est pas l’exception, c’est l’habitude ») de la promiscuité à bord, de la dangerosité du métier, des évènements traumatiques ainsi que des symptômes post traumatiques ont été évoqué. Le chiffre annoncé 250 marins en difficulté est assez peu comparé aux 40000 embarqués, soit 0.05% mais il n’en demeure pas moins que leur souffrance est bien réelle.

Marins triste

Le Foyer des marins en partenariat avec le CRAPEM*

Organisent une journée d’information pour les salariés et bénévoles des Foyers du Havre, Dunkerque et Rouen.

Association logo Crapem et Aram

Le mercredi 3 mai fut une journée accès en matinée sur les préventions et les risques au sein du foyer concernant la sécurité du personnel. Un exposé fut donné en présence des bénévoles. L’après-midi fut réservée à une visite à l’ENSM (école nationale supérieure de la marine) puis d’un exposé d’une psychologue spécialisée en psychiatrie concernant les troubles des marins lors de la vie à bord. En effet une aide psychologique existe depuis 2 ans, le CRAPEM, même si elle n’est pas encore très connue…

CRAPEM (Centre Ressource d’Aide Psychologique En Mer) 

Contact: Par téléphone: 02 40 90 75 01 ou 06 11 21 40 30 par mail: crapem@ch-saintnazaire.fr 

Si la vie à bord peut se montrer parfois violente sous des multiples formes, l’accueil au foyer est toujours le lieu de rapports non hiérarchisés, un moment de décompression, de repos, dans un environnement calme, neutre et chaleureux.

BIENTOT L'ARMADA 2023

Pour cette occasion le Foyer se transforme en

“CABARET DU PORT”

Phoque sous l'eau devant un micro

mai 2024

JUST ALONE | 12/05/2024 at 17:00 - 18:00
ALAIN DE NARDIS (Voodoo Blues & Dark Country) | 12/05/2024 at 18:15 - 20:00

juin 2024

ENTRE EUX DEUX (Rencontre avec un clown) | 13/06/2024 at 19:30 - 20:30
OSEZ CLASSIQUE AVEC LAURENT | 22/06/2024 at 18:00 - 20:00

LA MINUTE NICO-PHILO

Pourquoi les hommes ont-ils besoin de croire ? 

Depuis lhomme de cro-magnon, les hommes expriment une forme de religiosité depuis quils sinterrogent sur le sens de la vie, de leur mort, c’est-à-dire de leur finitude : ils enterrent leurs semblables, ceci est unique dans le règne animal, parfois avec des colliers de fleurs ou dautres objets précieux ce qui peut présager en une espérance vers un au-delà

Arthur SCHOPENHAUER (1788-1860) philosophe allemand
Arthur SCHOPENHAUER (1788-1860) philosophe allemand :« le besoin métaphysique de l’humanité »

Excepté l’homme, aucun être ne s’étonne de sa propre existence ; c’est pour tous une chose si naturelle, qu’ils ne la remarquent même pas. À travers la série si longue et si étendue des animaux ; c’est alors enfin, avec l’apparition de la raison, c’est-à-dire chez l’homme, qu’elle s’éveille pour la première fois à la réflexion ; elle s’étonne de ses propres œuvres et se demande à elle-même ce qu’elle est. Son étonnement est d’autant plus sérieux que, pour la première fois, elle s’approche de la mort avec une pleine conscience, et qu’avec la limitation de toute existence, l’inutilité de tout effort devient pour elle plus ou moins évidente. De cette réflexion et de cet étonnement naît le besoin métaphysique qui est propre à l’homme seul. L’homme est un animal métaphysique. Sans doute, quand sa conscience ne fait encore que s’éveiller, il se figure être intelligible sans effort ; mais cela ne dure pas longtemps : avec la première réflexion, se produit déjà cet étonnement, qui fut pour ainsi le père de la métaphysique. – C’est en ce sens qu’Aristote a dit, aussi au début de sa Métaphysique : Δια γαρ το θαυμαζειν οι ανθρωποι και νυν και το πρωτον ηρξαντο φιλοσοφειν. [En effet, c’est l’étonnement qui poussa, comme aujourd’hui, les premiers penseurs aux spéculations philosophiques]. De même, avoir l’esprit philosophique, c’est être capable de s’étonner des événements habituels et des choses de tous les jours, de se poser comme sujet d’étude ce qu’il y a de plus général et de plus ordinaire. Plus un homme est inférieur par l’intelligence, moins l’existence a pour lui de mystère. Car, sans aucun doute, c’est la connaissance des choses de la mort et la considération de la douleur et de la misère de la vie, qui donnent la plus forte impulsion à la pensée philosophique et à l’explication métaphysique du monde. Si notre vie était infinie et sans douleur, il n’arriverait à personne de se demander pourquoi le monde existe, et pourquoi il a précisément telle nature particulière ; mais toutes choses se comprendraient d’elles-mêmes. Aussi voyons-nous que l’intérêt irrésistible des systèmes philosophiques ou religieux réside tout entier dans le dogme d’une existence quelconque, qui se continue après la mort. Certes, les religions ont l’air de considérer l’existence de leurs dieux comme la chose capitale, et elles la défendent avec beaucoup de zèle ; mais au fond, c’est parce qu’elles ont rattaché à cette existence leur dogme de l’immortalité, et qu’elles regardent celle-ci comme inséparable de celle-là ; c’est l’immortalité qui est proprement leur grande affaire.